Les chiffres et les conjonctions des astres et planètes étaient avec nous : 8.8, la Nouvelle Lune, Portail du Lion. Le 22.08, Pleine Lune bleue, en Verseau. D’autres que moi vous expliqueront bien mieux ces augures. Partout dans le monde, nous entendons cet appel du Cœur, cette évidence qu’en lui réside la Voie.
Sous ces signes protecteurs et soutenus par de telles énergies, il me semblait important et évident de se réunir en corps et en cœur, d’être physiquement ensemble pour lancer les choses. Ce fut une bonne chose. Se saluer, s’embrasser, se parler à cœur ouvert, se toucher, partager, que de bienfaits, devenus si rares aujourd’hui. Par deux fois réuni.e.s pour appeler l’aide, recevoir les messages, soutenir et renforcer nos cœurs.
Lors du premier rendez-vous, j’ai présenté le contexte de cet appel à se rassembler. Les messages arc-en-ciel en individuel, le message du 16 juillet, le contexte liberticide etc. Après avoir échangé sur ces sujets, nous avons formé cercle et j’ai appelé toute l’aide disponible et celle de ces Guides en particulier pour venir à nous. L’activation du Cœur se poursuit, la reliance des cœurs ensemble et des corps indispensables à ce que la Conscience puisse advenir pleinement.
Je ne souhaite pas décrire ce que nous avons vécu mais en dresser le bilan : le groupe a déployé ses capacités de cœur, de reliance, de perceptions, il repart avec plus de force, de lumière, l’assurance d’un soutien au sein du groupe comme des équipes spirituelles qui se sont manifestées avec puissance. Chacun.e est appelé.e à rayonner vers l’extérieur ce qu’il.elle est. Mais aussi à poursuivre l’ouverture et l’écoute de soi-même à travers l’enfant venu parler.
En tant que membre du groupe, je suis repartie avec cela mais aussi avec ce que chacun.e m’a partagé pendant notre réunion, après et qui me permet de comprendre, d’avancer pour éclairer mieux encore la suite.
Nous avons reçu des messages qui demandent à être éclairés encore. Qui explicitent peut-être d’où nous venons et pourquoi nous vivons ce moment de grand passage. Il me faut plus d’éléments pour le mettre en forme.
Entre les deux rendez-vous, j’ai reçu des compléments d’information sur un récit des origines, je le partagerai dès que possible, dès que la mise en forme sera claire et belle car il est précieux. Il explicite les choix de la Conscience et les enjeux de notre temps.
Lors du 2ème rendez-vous, d’une façon différente, nous avons relié les cœurs, et reçu des éléments utiles à chacune. La puissance de la reliance des cœurs et l’unité ainsi constituée montrent autrement encore à quel point nous ne formons qu’un. Que c’est bien par la réunion, le rassemblement, la mise en commun que des évolutions se font et se feront. De plus, le rayonnement du Cœur Un s’est manifesté jusque dans les corps, commençant une évolution subtile dont il sera important d’observer les effets dans les temps à venir. Il ne n’agit sûrement que d’un début, nous aviserons étape par étape. Des partages et des échanges en vérité ont également soutenu et guidé chacune sur son chemin. Aucun.e d’entre nous n’est seul.e, mais il est important de se donner la chance de le vivre concrètement. Ces moments ensemble, je souhaite en vivre et en faire vivre d’autres encore.
Je suis reconnaissante envers ceux et celles qui ont répondu à cet appel, qui par moi, s’est manifesté et auquel ils et elles ont répondu car il résonnait dans leurs cœurs. Pour les personnes à distance, le rendez-vous fut reporté et ce fut une juste chose au vu de ce qui a été récolté entre temps. Ce n’est que partie remise.
Je partage ici quelques réflexions :
1) De différentes façons, le rayonnement intérieur du Cœur et de la Conscience ne s’arrêtera plus. Quoi qu’il arrive. Même s’il faut en passer par des expériences de vie qui n’ont pas notre accord de prime abord mais sur lesquelles il est possible de porter un regard autre en se fondant sur la puissance de transformation et de rayonnement du Cœur. Ce rayonnement est par trop engagé pour être réduit à néant, d’où son caractère précieux pour nous et le Vivant ; et dangereux pour ce que je choisis de nommer l’Obscur.
Je distingue Ombre et Obscur. L’Ombre est la part cachée de notre être, celle que révèle la Lumière, celle qui complète la Lumière de ses ressources inconnues et que longtemps j’ai tenue à l’écart, la confondant avec l’Obscur. Lumière et Ombre dansent ensemble et dans l’Amour de moi, tout est ok, tout est à sa place. Ce n’est pas la tristesse, ni la colère, ni même la peur qui font de moi un sujet pour l’Obscur. Car si je les vis, si je les laisse passer et m’informer, elles peuvent elles aussi révéler leurs ressources cachées. En revanche si je les refuse, si je les laisse s’installer en moi en un réseau terrible de pensées, de ressassement et de blocages, je deviens un garde-manger pour l’Obscur. Je crée sans le savoir, une porte par laquelle il pourra venir se nourrir.
Si je vis sans éteindre ma Lumière, en acceptant ce qui est en moi, ce qui est moi, je suis hermétique à l’Obscur. Il n’a pas de prise. Que peut-il faire alors ? Reculer ? Essayer de manger quand même et s’en rendre malade au point de se détruire ? Se laisser avaler à son tour et transmuter ?
Si je vis mon ombre et ma lumière, l’amour de tout ce que je suis, il n’y a pas de fuites, pas de portes accessibles à une atteinte extérieure. L’Obscur est impuis
L’Obscur, c’est le Non-Amour, ce qui est coupé de la Source, le Sans-Conscience, le Sans-Reliance au Tout, le Séparateur, le Rejet de soi, de l’ombre, de l’amour, le Dévoreur de Lumière, le Dévoreur d’Âme et de Cœur. Une forme imagée de cette force est mise en scène dans le récit Ça.
Est-il nécessaire ? Pourquoi existe-il ? D’où vient-il ? Je ne sais pas. Ce que je sais, c’est qu’aujourd’hui, plus que jamais, il est prêt à tout pour ne pas disparaître et il a faim. Alors pour ma part, il est hors de question de lui servir de repas ou de lui faciliter les choses.
2) « Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive ». Cette phrase de Yeshua dans l’Évangile de Matthieu m’accompagne depuis un moment. Des messages, ces dernières années, sont venus pour appeler à trancher, à se saisir de l’épée et trancher.
Dans la suite de son propos, le prophète explique qu’il faudra trancher dans ces relations, y compris au sein de la famille, si l’allégeance qui lui est due est compromise par ces relations. Dans un contexte plus large encore que la foi chrétienne, j’y vois aujourd’hui une mise en lumière de la foi en la Vie, en le principe d’Amour et de Conscience qui baigne tout et constitue tout. Si quelque chose met en péril la Vie, alors il n’y a pas à hésiter : il faut trancher.
Je n’ai vécu que cela, sans réaliser qu’en moi, ce qui dit Oui ou Non c’est ce principe même, l’élan vers la Vie qui souhaite se manifester dans le monde. Alors il a tranché, par une parole incisive, dérangeante. Yeshua n’est pas venu pour conforter les êtres mais bien pour les sortir de leur apathie, de leur système de croyances et cela, ce n’est pas confortable, cela peut même être dangereux.
Alors que nous vivons un monde qui tente par tous les moyens de s’accrocher à ces croyances et qui met à mal le principe de Vie, il est temps de trancher, encore. Dans différentes circonstances, par différents moyens. Nous ne pourrons pas faire advenir un monde autre, sans cela.
J’affirme qu’être armé.e de cette épée, ce glaive, ce n’est pas provoquer la guerre mais se donner les moyens de faire advenir la Vie et la Conscience, dans toute leur splendeur. Ne soyons pas tièdes, vibrons ce qui est en nous et dressons-nous en défenseurs.euses de cet élan, de ce fluide qui nous unit, par delà toute division et qui fait de nous, un seul et même ensemble. Dans un message partagé lors du 2ème cercle, l’une de nous a parlé de cet « amour mièvre » qui décrit nos tentatives jusqu’alors et qui va, à l’encontre de cet amour vivifiant et intense
dont parle Yeshua.
Bon cheminement à tous et toutes, que la Conscience soit et que rayonne le Cœur.
Myriam Bendhif-Syllas
23 août 2021
Quelques références hétéroclites mais clés :
Alejandro Jodorowski « Ils nous sous-estiment ». Merci Véronique D.
Kung Fu Panda 3. En particulier les scènes finales.
Thomas d’Ansembourg, Être heureux, ce n’est pas nécessairement confortable, Les Éditions de L’Homme, 2004.
Laurent Huguelit, Mère, l’enseignement de la forêt amazonienne, Mama éditions, 2019.
Crédit photo.inconnu
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